« Lors de la Convention Internationale BNI en novembre 2014, Fanny Fourmont, chargée de projets de la région et moi-même avons participé à un atelier sur la dématérialisation qui a été pour nous une révélation. Nous avons compris à ce moment-là les avancées et l’intérêt pour tous – Membres, Comités, Directeurs -que représentait ce changement. La dématérialisation est alors devenue le dossier N°1 de la région ! De novembre 2014 à fin janvier 2015, Fanny a créé tout le programme en français et la présentation à faire dans les Groupes. »
La région Poitou Anjou fonctionnant toujours en globalité (c’est à dire que les mêmes projets sont mis en place en même temps dans tous les Groupes), cette « révolution » est donc tout naturellement devenue un projet régional.
« En février et mars 2015, je suis allé présenter la dématérialisation à chaque Groupe de la région afin qu’ils s’y mettent en avril. Nous leur avons donné la possibilité de mixer dématérialisation et bons papier jusqu’en octobre avec un impératif : tous les Groupes devaient être totalement dématérialisés au 1er octobre. Avec la pratique, ils ont eux vite vu l’intérêt de ce changement et sont passés à la dématérialisation avant la date butoir. »
Ce semestre avril-octobre a permis de gérer les quelques soucis de connexion et autres petites difficultés. Les Directeurs Consultants, et en particulier Fanny Fourmont, se sont mobilisés pour faire en sorte que cette étape délicate se passe le mieux possible. « Et il s’est avéré que tout s’est bien mieux passé qu’on ne l’avait imaginé ! »
Les habitudes étant malgré tout difficiles à changer, les premiers mois ont révélé une baisse des IDP sur l’ensemble de la région. Non pas que les Membres et les Groupes étaient moins importants, mais parce qu’ils ne saisissaient pas tout régulièrement. A l’époque, l’application BNI Connect Mobile n’existait pas encore… « Nous avons dû faire un important travail d’éducation sur le sujet. Et à force, tout est redevenu normal. Nous avons même amélioré nos statistiques. »
Seul bémol pour le moment : le fait que les Membres n’ont plus l’option « de la part de… » sur le MPB. « En dehors de cela, c’est du bonheur ! Tout est automatique, les Vice-Présidents sont ravis de ne plus avoir tout à saisir et les réunions sont toujours aussi dynamiques. Et avec l’arrivée de l’application, tout est tellement plus simple… »
Et si, avec le recul, tout était à refaire ? « Je pense que je ne changerais rien. L’équipe, et en particulier Fanny, a fait un super boulot. Deux clés selon moi sont nécessaires à la réussite de la dématérialisation : en faire un projet régional… c’est tellement plus simple à faire passer. Et être prêt à investir du temps les premiers mois pour aider les Membres à se connecter et à comprendre l’outil. Le jeu en vaut la chandelle… »