Édith PRADALIE a une activité particulière et peu commune puisqu’elle accompagne les personnes en deuil. Elle nous raconte comment elle a réussi à intégrer ce métier au sein de son Groupe BNI Orléans Business Plus, dont elle est Membre depuis quelques mois.
Comment avez-vous connu BNI ?
Par les réseaux sociaux. J’étais en connexion avec Claire Perriard et elle publiait régulièrement des posts sur son Groupe BNI, la joie qu’elle ressentait d’en faire partie, etc. Cela m’a donné envie.
Qu’est-ce qui vous motive et que vous appréciez le plus dans votre Groupe BNI ?
J’ai choisi BNI comme réseau car j’ai besoin de structure et de règles communes pour me sentir bien. Chez BNI, la cadre permet à chacun d’avoir le même temps de parole et il y a une dynamique qui me va bien. On ne s’ennuie pas ! J’aime aussi cette décontraction dans nos réunions. On rit beaucoup.
De plus, de nombreux métiers y sont représentés. Je trouve ça excessivement riche. Au- delà des chefs d’entreprise, je découvre des individus, des univers riches, des parcours extraordinaires. J’apprends beaucoup, et sur tous les plans.
Quelle activité professionnelle représentez-vous au sein de votre Groupe ?
J’ai un métier qui peut faire peur, mais qui est tellement important. J’accompagne et je sensibilise aux deuils et à la mort. Dans notre société où le « bonheur » s’est imposé en diktat sociétal, la mort et les deuils sont devenus des sujets hyper tabous… Et pourtant, nous vivons des deuils tout au long de notre vie.
Le deuil n’est pas simplement la perte d’un proche, mais la perte d’un attachement. Il y a donc des deuils de vie (perte d’une relation, déménagement, perte d’un boulot, syndrome du nid vide, etc.), la perte de nos animaux de compagnie (on n’y pense pas assez, mais on les aime nos p’tites bêtes!), le deuil blanc aussi… Le deuil blanc, késako ? C’est lorsqu’un proche souffre d’une maladie neuro-cognitive et ne vous reconnait plus (Alzheimer, Parkinson), c’est une sorte de deuil avant la mort… Vous voyez, les deuils sont partout et on ne sait plus y faire face.
« Quoi dire ? Quoi faire face à un ami en deuil ? », « Et si j’étais maladroit ? », « Je vis un deuil, est-ce normal, ce chaos ressenti ? »
Parler du deuil est tabou…. On oublie pourtant que parler du deuil, c’est parler des vivants !
Et saviez-vous que les membres du personnel soignant (psychologues, médecins, psychiatres) ne sont pas formés au deuil ? En effet, le deuil, ne fait pas partie des programmes. Incroyable, non ? Sachant les dégâts d’un deuil sur la santé, l’ignorance de ce qu’est un deuil semble totalement ubuesque. Il existe néanmoins des professionnels de santé formés aux deuils, notamment le personnel travaillant en soins palliatifs et ceux qui se forment en complément de leur cursus habituel.
Et heureusement, il existe des personnes -comme moi- formées aux deuils.
Il existe seulement deux universités en France proposant une formation sur le deuil : L’université Jules Verne en Picardie (dont je fais partie) et Sarclay.
Ma mission est d’accompagner et de sensibiliser aux deuils et à la mort, via un accompagnement individuel et des conférences.
Ces sujets doivent être ré-apprivoisés pour :
– Savoir quoi faire/quoi dire face à un proche en deuil.
– Fluidifier le processus lorsqu’on vit un deuil et comprendre ce qui se joue.
– Mettre plus de vie dans la vie : « Qui apprend aux hommes à mourir, leur apprend à Vivre. » (Montaigne)
En plus de mes accompagnements, je travaille sur un jeu de société/discussion qui a pour vocation de se réapproprier ces sujets de façon fun et ludique, car oui, on peut parler de la mort et de la vie autour d’un apéro et en rire. Les tests sont en cours et les retours des joueurs sont dithyrambiques !
Voilà ma profession : accompagner et sensibiliser aux deuils (c’est à dire perte) et à la mort (autrement dit la fin). Nous mourrons tous les jours lorsque nous nous couchons le soir et la vie revient tous les matins…
Remettons ces sujets au centre de notre société pour mieux appréhender la valeur et le sens de la vie.
Quel est le nom de votre société ?
Mon nom de domaine est AmshaCoaching. Amsha veut dire « se réveiller, stimuler » en swahili et « étincelle divine » en sanskrit car j’ai démarré en 2019 en tant que coach personnelle et professionnelle.
Quelles ont été vos motivations pour rejoindre BNI ?
BNI me parle beaucoup de par ses valeurs et ses possibilités. Le « Qui donne, reçoit » est beau à expérimenter. Je me sens soutenue et ce, dans tous les Groupes. Il m’arrive d’être invitée dans d’autres Groupes BNI et à chaque fois, je reçois beaucoup de soutien vis à vis de mes projets. Lorsque je demande des conseils et des mises en relation, les Membres BNI m’offrent de leur temps et de leur expertise. Il règne au sein de BNI, une vraie générosité.
Bien sûr, en entrant chez BNI, mes motivations étaient de développer ma visibilité et donc mon chiffres d’affaires. Force est de constater que je reçois bien plus que du business.
Je reçois aussi la richesse d’expérience des Membres et l’expertise de chacun.
Souhaitez-vous prendre des fonctions au sein de votre Groupe ? Si oui, pour quelles raisons ?
J’aimerais bien faire partie de l’Accueil des membres et transmettre l’accueil que j’ai reçu.
Comment est perçue la spécificité de votre métier dans votre Groupe ?
J’ai reçu un bon accueil, contrairement à certains réseaux professionnels. Les Membres aiment bien faire de l’humour noir sur mon activité. Ça les détend !
Dans votre Groupe, qui tenez-vous à remercier et pourquoi ?
Je souhaiterais nommer tous les Membres de mon Groupe. Pourquoi en choisir ? Tous m’apportent quelque chose, même s’ils n’en ont pas conscience.
Pourquoi s’engager longtemps au sein de BNI selon vous ?
Au delà du business, BNI reste pour moi un vivier à explorer. Le fait que ce réseau soit national et international offrent des possibilités incroyables de connexions.
Que souhaitez-vous mettre en avant aujourd’hui auprès des Membres BNI ?
Je cherche à être mise en relation avec des éditeurs de jeux de société.
JE DÉCOUVRE L’ACTIVITÉ D’ÉDITH : www.amshacoaching.com
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