Baptiste BAUDET est co-gérant d’une entreprise de désamiantage et Membre du Groupe BNI du Pays Châtelleraudais depuis février dernier. Depuis son arrivée, il n’a cessé d’être en vert dans les IDP.
Parlez-nous de votre activité…
Notre société BM Désamiantage est spécialisée dans le retrait et l’élimination de l’amiante et du plomb. J’en suis le gérant associé avec Mike Tagatamanogi, un ami de longue date. Nous intervenons sur les démolitions, les rénovations et les réhabilitations. Nous sommes soumis à une législation très contraignante qui nous impose une grosse partie administrative en amont et de nombreuses mesures drastiques durant et après les interventions. Le travail de préparation de chantier est très lourd et une fois le travail terminé, les mesures d’hygiène et de protection des matériaux imposées aux techniciens sont elles aussi énormes.
Le challenge est pour nous d’autant plus important qu’il s’agit d’une création pure, et non d’une reprise de société.
Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ?
Notre force, c’est que nous ne faisons que cela. Certaines sociétés, qui en ont fait une branche secondaire à leur activité, se rendent compte qu’il y a trop de contraintes. C’est un domaine qui évolue perpétuellement, la veille réglementaire est quasi permanente. Mais il est possible d’être rentables tout en restant rigoureux et concurrentiels. C’est ce que nous nous employons à faire chaque jour. Nous aimerions par exemple toucher davantage les particuliers que nous ne le faisons aujourd’hui.
Votre métier n’a pas bonne réputation. Comment l’expliquez-vous ?
C’est vrai, c’est une profession qui n’est pas bien vue car les devis sont élevés et très souvent, les entreprises, les collectivités et évidemment les particuliers ne savent pas tout le travail qui se cache derrière, car la réglementation est méconnue. Peu de gens savent par exemple que si de l’amiante a été détecté dans un bâtiment et qu’il n’a pas été extrait par un professionnel avec tous les documents se rattachant à l’opération, l’affaire peut aller jusqu’au pénal. Il reste encore beaucoup de travail avant de « dédiaboliser » ce métier. Mais justement, nous nous y employons !
Quels sont objectifs à court terme ?
Nous avons commencé à 3 il y a deux ans. Nous sommes 6 aujourd’hui et envisageons d’être 10 à la fin 2022, pour pouvoir conduire 2 chantiers en simultané.
Comment avez-vous connu BNI ?
J’ai été contacté par un Membre du Groupe BNI du Pays Châtelleraudais que je ne connaissais pas. J’ai d’abord refusé car j’avais quelques préjugés… la secte, etc. ! Et puis la personne m’a rappelé. Je n’étais pas plus intéressé, d’autant que ma zone de confort se situe plutôt sur le créneau 10h-23h, mais nous venions d’entrer à la FFB et nous nous sommes dit avec mon associé que 2 réseaux plutôt qu’un ne pouvaient pas nous nuire. Alors je suis venu, et j’ai vu.
Pour quelles raisons y avez-vous adhéré ?
Les réunions du Groupe se passent dans un lieu superbe, le cinéma « Le Loft », à Châtellerault. Il se trouve que j’y étais allé 2 jours plus tôt avec mon fils voir un film et que je m’y étais ennuyé à mourir… Ce matin-là, une fois la réunion terminée, je me suis dit que je n’avais pas vu les 2 heures passer, tant j’avais ri et passé un bon moment. C’était la force du concept Happy Business. Alors je suis revenu une fois et j’ai adhéré.
En quoi BNI a changé la manière dont vous faites des affaires ?
BNI m’a fait réaliser que le réseau n’était pas important, mais juste primordial. Et depuis que je suis Membre, je suis moins vissé à mon fauteuil de dirigeant ! J’ai le sentiment d’avoir 41 collègues de travail. J’essaye aussi de faire travailler des co-Membres comme par exemple Émilien Pascault, de l’entreprise Pascault, pour le transport, de les inclure dans ma chaîne de besoins.
Souhaiteriez-vous, à l’avenir, occuper des fonctions au sein de votre Groupe, lesquelles et pourquoi ?
Oui, bien évidemment ! Je viens du monde du rugby, dont les valeurs sont très proches de celles de BNI. L’esprit d’équipe, la solidarité, l’animation d’un groupe, c’est dans mon ADN.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote, un moment spécifique qui vous a marqué en rapport avec BNI ?
En début d’année, la mairie de Bergerac a lancé un appel d’offres pour un chantier de déplombage. Personne n’y ayant répondu, ils ont appelé au hasard les sociétés comme la nôtre, dont nous… Le déplombage est moins contraignant que le désamiantage, mais il nous fallait tout de même un prestataire qui puisse nous compléter dans ce cheminement. Je venais d’entrer dans le Groupe BNI du Pays Châtelleraudais 2 semaines plus tôt. J’ai demandé à l’un de mes co-Membres, Cédric Mathieu, de CCM Décapage, de venir réfléchir avec nous sur ce dossier. Ensemble, nous avons trouvé la solution. Deux heures plus tard, le devis était envoyé et nous avons remporté le chantier. Il est clair, que sans Cédric, et donc sans BNI, nous n’aurions pas fait d’offre.
Votre Groupe vient de remporter le 3e prix national du plus grand pourcentage de Membres en vert dans un Groupe. Vous-même êtes en vert depuis votre arrivée en février dernier… Quelle est votre recette ?
Je n’ai pas de recette ! Et pour ne rien vous cacher, je ne suis pas spécialement porté sur les statistiques. Je crois que ça n’est pas une performance, mais plutôt mon mode de fonctionnement, mon état d’esprit et l’envie de travailler ensemble qui font que je suis en vert.
Que souhaitez-vous mettre en valeur auprès des Membres BNI qui vous lisent ?
Si vous êtes concerné par un problème de désamiantage, qui que vous soyez et où que vous soyez en France, contactez-nous. Nous sommes source de conseils et de solutions.