Patrick VAN AUBEL est Membre du groupe BNI Bellac Business Haut Limousin depuis mars 2019, date de sa fondation. En novembre, il a participé à la Convention internationale en ligne de BNI… Il nous raconte son expérience.
Parlez-nous de votre activité…
Je suis brasseur et gérant de la brasserie artisanale La Bergère, à Saint Bonnet de Bellac.
La brasserie existe depuis 2008. Je l’ai reprise en 2015. Avant, j’étais dans la banque aux Pays-Bas et depuis 1994, éleveur de cerfs en France. Étant la 5e génération de brasseurs de père en fils, l’occasion de reprendre une brasserie dans les environs était irrésistible. L’avantage d’être presque né dans la bière est qu’on a des tas de contacts avec des passionnés de la bière. J’ai trois amis brasseurs aux Pays-Bas âgé autour de 75 ans qui étaient actifs dans des très grandes et petites brasseries et qui sont toujours passionnés. Cela veut dire 150 ans d’expérience dans la fabrication de la bière. Et ils apprennent encore tous les jours !
Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ?
Des concurrents, on n’en connait pas entre craft brewer (collèges), et les brasseries industrielles sont un autre monde. Notre concurrent, en ce moment, c’est la Covid… Avec toutes les restrictions qui empêchent de prendre une bière entre amis, familles, relations, à la maison et surtout dans des bars et restaurants.
Qu’est-ce qui vous a décidé à rejoindre BNI ?
La motivation de devenir Membre BNI était de dynamiser le local (Bellac). Deux amis, Hervé RITTER et Pierre-Charles MOREAU, étaient à la base du Groupe BNI de Bellac et malgré le fait que je ne cherchais pas de chiffre d’affaires supplémentaire, je suis devenu Membre pour connaitre ce qui se passe dans le coin et dynamiser la région. Avec le recul, il y a un très grand atout à être Membre, et c’est le fait qu’on voie ses relations (quelque fois devenus des amis) une fois par semaine. Pour des réparations en urgence, ça aide énormément de se bien connaitre ! Maintenant, avec la Covid, pour les brasseurs, les hôtels, restaurants, cafés, c’est dur de garder les chiffres. BNI est un bon support pour ça, mais également pour garder le contact avec tout le monde.
Vous avez participé récemment à la Convention Internationale BNI en ligne, racontez-nous…
Mon état d’esprit avant la Convention était surtout de la curiosité, et l’envie de sentir l’ambiance mondiale de BNI. L’attente était de la découvrir. Le fait que tout était en ligne était une occasion exceptionnelle de participer avec très peu de contraintes et d’investissement pécuniaire.
Ce que j’ai le plus apprécié ? Les interventions de Ivan Mismer, John Maxwell et autres (Ken Honda). J’ai été également impressionné par les témoignages de Membres depuis 20 ans.
Mon but n’était pas de nouer des contacts pour mon business. Exporter de la bière, c’est toujours beaucoup de tracas et je veux rester local, avec quelques exceptions. Je suis déjà membre des Brasseurs nationaux et j’ai pas mal de contacts internationaux d’autres brasseurs avec la même passion.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est Ivan avec « Easy hard et hard easy » et l’histoire de sa femme qui voulait avoir le terrain à côté de leur maison. Quand on a un rêve, il faut l’écrire sur papier, avec une date limite (pour qu’il devienne un but). Ensuite, il faut le diviser en différentes étapes (cela devient un plan), et après, agir suivant la stratégie pour que ce rêve devienne réalité !
Mon plus beau souvenir de la Convention restera cet adhérant qui remerciait un Membre BNI d’un autre pays qui a retrouvé l’amie d’enfance de sa mère, qu’elle n’avait pas vue depuis 50 ans.
Que vous enseigné cette Convention ?
Elle m’a inspiré, m’a aidé à visualiser le rêve que j’avais pour ma brasserie et à entrer action. Vendredi dernier, j’ai pris la décision de travailler avec une spécialiste en marketing (Sarah Engel), qui habite à Bellac et souhaite faire sa vie ici. Elle va me faire partager sa fabuleuse expérience en marketing international.
Comment cette Convention online était-elle organisée ?
Il y avait des lounges avec différents thèmes : marketing, management, Directeurs BNI, etc.
C’est d’ailleurs peut-être une idée de faire différentes salles par métier spécifique. Même quand on ne veut pas faire de business international, c’était très intéressant de savoir comment mes collèges brasseurs faisaient leur business dans d’autres pays et continents. Il y a sans doute énormément à apprendre. Entre brasseurs, on est assez ouverts et on ne pense pas à concurrence, mais plutôt à échanger. Des métiers un peu plus fermés peuvent avoir un très grand avantage à rencontrer des BNIstes avec le même esprit.
Que vous apporte BNI ?
J’ai appris d’être plus exact et précis quand je parle de mon métier. Depuis mars, on a également beaucoup appris au niveau visio et ses possibilités à l’infini.
Que souhaitez-vous mettre en valeur auprès des Membres qui vous lisent ?
Maintenant que pour les brasseries, c’est un peu plus calme, j’ai noué un partenariat avec un club de rugby. Ils ont une association qui cherche de l’argent pour leurs activités. Grâce à l’un de nos Membres BNI (Christopher SPERRING de Renault France), le Rugby club est venu à la brasserie pour acheter de la bière en bouteilles, qu’ils revendent à leurs amis et familles avec une marge intéressante.
S’il y a des Membres BNI qui connaissent des clubs sportifs qui cherchent l’argent pour leurs activités, merci de recommander La Bergère ou une autre brasserie en France peut-être plus près d’eux. Noël arrive, ça veut dire que toutes les brasseries artisanales ont fait leur bière de Noël. N’hésitez pas à gouter les délices de votre brasseur local !
JE DÉCOUVRE L’ACTIVITÉ DE PATRICK : http://www.biere-la-bergere.fr/fr/