MICHEL DAVISTER : BNI ET LA RÈGLE DES 3 “E”

3501
logo bni0

Les entreprises membres de BNI doivent viser à respecter ces trois critères fondamentaux chez BNI.

Excellence

L’excellence ne signifie pas qu’il faille tout réussir. Nous sommes humains et par définition donc nous commettons toujours des erreurs. Toutefois, ces erreurs ne peuvent devenir des échecs. L’excellence, ce n’est pas réussir tout, mais c’est réussir toujours. Si erreur elle commet, une entreprise visant l’excellence cherchera à dépasser cette erreur, à poursuivre sa mission afin d’atteindre la complète satisfaction de son client. Elle ne peut toutefois la dépasser que si elle la reconnaît. Elle ne peut la reconnaître que si elle fait preuve de connaissances et compétences suffisamment aguerries que pour savoir ce qui n’est pas erreur. Cette notion d’excellence, dans la définition qui j’en donne ci-dessus, rejoint donc bien les valeurs défendues dans le réseau BNI. Comment pouvoir être recommandé si l’on n’est pas recommandable ? Comment être recommandable si l’on ne vise pas l’excellence.

Ethique

Voilà un autre bien grand mot pour lequel chacun a sa propre définition. Selon moi, l’éthique est un état d’esprit qui nous pousse à poursuivre le bien de l’autre avant que de poursuivre le sien. « Ton intérêt est le mien ». En guise d’exemple, l’écologie est une éthique : pensez de prime abord au bien de ceux qui vous suivent et vous y retrouverez votre propre avantage.

Une entreprise membre de BNI a le souci du client. Elle conseille le client en priorité dans l’intérêt de ce-dernier, sachant que son propre intérêt sera très certainement assouvi en agissant de la sorte.

La crise financière que nous avons vécue est une preuve flagrante qu’il ne peut y avoir d’évolution durable que si l’on pense à l’intérêt de ses clients. Beaucoup ont cherché le profit immédiat, dans leur propre intérêt et au détriment de l’intérêt des autres. Les résultats n’ont pas tardé : une chute vertigineuse. Pensez « Mon intérêt n’est certainement pas le tien ! » et l’évolution de votre entreprise sera une évolution en W : des gains rapides suivis de pertes plus rapides encore. L’entreprise qui recherche un développement durable, une évolution certes plus lente mais continuelle, pensera toujours à l’intérêt des autres.

Engagement

Tout au long de nos rencontres professionnelles, penser à parler des autres membres avant que de penser à parler de son entreprise n’est pas une attitude naturelle. Et pourtant. A rechercher à proposer les services d’autres entreprises qui pourront résoudre les problèmes ou répondre aux attentes de nos clients, notre entreprise construit une image de « Problem solver ». Et cette image n’aura que des répercutions très positives sur l’avis que se feront vos clients sur vos produits et services. Les membres BNI s’engagent à recommander les autres membres. C’est un véritable engagement. Sans cet engagement partagé par tous les membres, pas de processus de recommandations durable. Il faut donner pour recevoir mais celui qui donne toujours sans jamais rien recevoir, très logiquement, se fatiguera à donner. Et le perdant est celui qui ne reçoit plus. Pire, il y aura deux perdants : celui qui ne reçoit plus et celui qui n’a jamais reçu.

A bien y regarder, finalement, cette règle des trois E amène un autre E, celui de l’Evidence. Et ce ne peut être des « eh… » d’hésitation, ce ne peut être des E à casser.

Pour ma part, je vous avoue mon péché : je ne vous cache pas que ma préférence va tout d’abord vers les E en chocolat.

Michel Davister
Directeur adjoint Belgique francophone