Le proverbe dit que la valeur n’attend pas le nombre des années… Le cas s’est vérifié l’an dernier au sein du Groupe BNI Caen Drakkars : Aurélien PELTIER, Membre du Groupe depuis seulement 3 mois, mais énormément impliqué dès son arrivée, s’est vu proposer la vice-présidence en octobre 2019 par Guillaume MICHIELS, Président.
« Mes débuts ont été compliqués, confie Aurélien, car je ne me sentais pas forcément légitime (je connaissais à peine le fonctionnement de l’appli !), c’est donc tout l’intérêt, de s’entourer d’un CM performant. J’étais d’ailleurs quelque peu « réfractaire » lorsque Guillaume m’a proposé cette mission, mais l’accompagnement de l’ensemble du Codir et de Francis (KIRSCHVING, notre Directeur régional) couplé à une volonté de ma part de sortir de ma zone de confort, m’ont permis de m’en sortir.
Le mandat se passe tellement bien que Francis KIRSCHVING décide de les faire rempiler pour six mois ! « Même si le Groupe fonctionnait plutôt bien, j’avais repris celui-ci en tant que DC en juin 2019 et nous avions commencé un travail de fond pour rendre le Groupe plus homogène et plus orienté business, ce qui impliquait aussi la mise en oeuvre de la méthode.
Bien nous en a pris ! Avec un travail commun sans faille pendant cette période compliquée que nous avons vécue, une complicité entre nous trois s’est installée, même lorsque nous avions des points de vue différents ».
Énergie et volonté
« Avec Aurélien, poursuit Guillaume, nous avons répondu à Francis par mail après nous être concertés. L’objet du mail était : « Oui, avec cette équipe… » C’était avant le confinement. Il y avait encore du travail. Lors des six premiers mois, nous avions mis en place avec Aurélien et Olivier une méthode qui nous permettait d’être à fond sur nos entreprises, tout en étant rodés pour nos réunions. L’idée a d’abord été de remettre la relation entre les Membres au cœur des réunions. « Tu as recommandé ton co-Membre, comment as-tu fait ? » « Tu es satisfait, dis-nous en quoi tu le recommanderas à nouveau »…
Cette méthode de travail du Codir avec Francis signifie qu’il est possible de donner plus sans y passer trop de temps. Cela demande juste de l’énergie, de la volonté, de la détermination. L’approche pragmatique de Francis nous galvanise. Mon expérience passée avec Gérald Bertin m’a permis d’être solide avec le Codir et les Membres impliqués dans des comités. J’ai essayé de partager mon expérience avec mes co-Membres pour bien maîtriser la méthode et toujours avoir des réponses constructives en lien avec les valeurs (et les règles) BNI ».
« Le deuxième mandat, fût plus simple et à la fois plus compliqué, explique Aurélien. Plus simple, car je me sentais légitime dans les réflexions, dans la prise de décision, etc. Mais aussi plus compliqué car nous souhaitions rendre le Groupe plus fort qu’il n’était, et ça passait par des prises de décisions parfois difficiles, créant ainsi des sujets de discussion au sein du Groupe. Nettement plus intéressant que le premier, ce second mandat m’a permis une grosse remise en question lorsque des décisions extrêmement compliquées ont été prises (sur le plan humain notamment). L’oeil averti de Francis, son épaule fiable, son écoute sans faille et ses conseils m’ont permis d’appréhender ces moments certes très délicats, mais aussi très formateurs. Sans se justifier, sans porter préjudice au(x) Membre(s) concerné(s), il y a eu nécessité de rendre des comptes au Groupe ».
La fiabilité, ça cartonne !
« Pour moi le mandat d’après fut la continuité du premier : solide, continue Guillaume. Le maître mot, la fiabilité. La confiance, ça marche, la fiabilité, ça cartonne ! Et pour cela, la deuxième équipe devait être solide et devait vivre ses aspirations pour le Groupe. Ce n’est pas le tout de le dire, il faut le faire. Après la relation entre les Membres, il nous fallait remettre la fiabilité au centre : qualité des recos, présentiel…
Et puis le confinement est arrivé. Nous avions accepté la mission, il nous a fallu démarrer cette deuxième mandature dans ce contexte. Nos boîtes pouvaient couler. Nous aurions pu rester dans nos navires, laisser tomber BNI… et couler avec. Mais notre Groupe, Drakkars, c’est un ensemble de bateaux. Il porte bien son nom ! Alors on a traversé la tempête ensemble et il fallait des patrons avec une équipe solide. Cela ne pouvait pas se faire sans la participation des Membres chaque jeudi. Ce qui faisait naître une énergie qui a permis de tenir 16 ou 17 réunions en visio ».
De quoi sont-ils les plus fiers aujourd’hui ? Pour Guillaume, pas d’hésitation : « L’implication de chacun et la confiance qui règne. La solidité et la sincérité des rapports entre chaque Membre. Et l’envie qu’a l’équipe qui nous a succédé de travailler dans cette continuité, ce qui nous laisse entendre que nous avons pris la bonne voie ». Pour Aurélien, un souvenir gravé : « À la fin de notre mandature, les Membres ont réalisé une vidéo de remerciements et une soirée surprise. Ils avaient privatisé un restaurant et ils nous attendaient tous (bien sagement) sans que nous soyons au courant. Nous avons passé une soirée extraordinaire, où pendant ce moment, nous avons entendu un nombre de fois incroyable : « Qu’est-ce que l’ambiance est bonne depuis quelque temps, je suis heureux de faire partie de ce Groupe ! », « C’est un vrai plaisir d’être entré dans ce Groupe »… Alors si la soirée fut superbe, les réflexions, elles, furent splendides, car les décisions évoquées plus haut avaient été compliquées à prendre. Nous étions convaincus qu’il fallait le faire, et la récompense était là ! Donc en un mot, ce qui me rend le plus fier dans cette année passée, c’est d’avoir pu fédérer ».
Humanité, bienveillance… et fermeté
Le mot de la fin ? La parole à Guillaume : « Écouter pour comprendre et non pour répondre ». Je me rappelle dans les grandes lignes ce que, chefs scouts, on disait : « Tu te plains, ils critiquent ; tu ralentis, ils s’arrêtent ; tu baisses les bras, ils désespèrent ». Quand j’ai demandé à Aurélien d’être VP pour la mandature d’octobre 2019 à avril 2020, je sentais qu’il aurait certainement un penchant pour l’efficacité. J’ai énormément appris de lui sur la prise de risque et les choix. Je crois que nous avons fait un bout de chemin et que la route sera belle. Pour notre Groupe, mais aussi à titre perso.
De toute évidence, c’est parce que la méthode tient la route et qu’elle nous est parfaitement rappelée comme étant un outil formidable par Francis que finalement, c’est facile de s’impliquer. Merci Francis pour ton soutien sans faille et à Catherine, qui te donne sa confiance pour faire avancer nos Groupes. Alors, tout ceux qui ont envie, faites-le ! »
Et la conclusion pour Aurélien : « J’ai pris 10ans en une année ! Si on la chance d’être accompagnés comme nous l’avons été (merci encore Francis), si on souhaite faire bouger les choses, si on y accorde du temps, et surtout, si on prend son courage à deux mains, l’aventure est exceptionnelle, mais il faut se faire violence ! Investissez-vous dans le Groupe comme vous le faites dans vos structures respectives : humanité, bienveillance, mais aussi fermeté et cela devrait fonctionner ».