Frédéric BEILLOUIN est Membre du Groupe BNI du Pays Châtelleraudais. Dans sa région Anjou Poitou, on cultive le Happy Business depuis déjà plusieurs années. Il nous raconte ce que cela a apporté à son Groupe…
Quand avez-vous croisé la route de BNI ?
Je suis entré dans le Groupe BNI du Pays Châtelleraudais il y a bientôt 10 ans. J’en ai été le 5e Président. Puis j’ai fait une coupure de 2 ans avant de réintégrer le Groupe il y a 3 ans et demi. Et je suis redevenu Président en avril dernier !
Pourquoi avoir rejoint BNI ? Racontez-nous votre histoire BNI
J’ai été invité par l’assureur du Groupe, Christophe Liquard, à l’une des premières réunions du Groupe en création, à Châtellerault, en juin 2011. La première fois, je n’ai pas tout compris, j’étais même complétement largué ! La semaine suivante, on me
réinvite, et là je comprends le sens de la réunion. On me réinvite alors une troisième fois, et je sens la pression pour adhérer à ce nouveau Groupe. Ma réaction a été à l’époque très directe : « Je ne vous ai pas attendus pendant 15 ans dans mes affaires pro, je n’ai pas besoin de vous ! » Réponse d’Olivier Oullié, notre Directeur Exécutif : « C’est vrai que vous n’avez peut-être pas besoin de nous, mais nous, nous avons besoin de vous pour faire du business. » Cela a été le déclencheur pour adhérer au Groupe.
Pour vous, qu’est-ce que le Happy Business ?
Le Happy Business, c’est faire du business dans la bonne humeur, avoir du plaisir à venir à une réunion dynamique, tisser des liens forts avec les Membres son Groupe.
Comment le mettez-vous en pratique dans votre Groupe durant votre mandat
de Président ?
Le Président est l’animateur, le fer de lance de la réunion. Je dois activer les Membres, parfois les réveiller, les stimuler, les plébisciter ou les « piquer » un peu, pour qu’ils soient tous acteurs de la réunion. Pour cela, on commence par de la musique à fond, une introduction stimulante physiquement et mentalement.
Je place 1 ou 2 vidéos décalées sur un Membre ou son activité dans la réunion (YouTube, Facebook, WhatsApp, etc. nous fournissent toute la matière possible sur les Membres) et il n’y a plus qu’à faire de l’humour dessus (une animation musicale, une vidéo avec Reface, …).
La réunion est très structurée et nous avons peu de marge de manœuvre si on veut finir à l’heure, (mon souci, vous diront certains Membres !), donc il faut faire du tac au tac selon les Membres et le déroulement de la réunion. Exemple avec un Membre qui ne fait pas de recos : « Tu es comme moi Bernard, tu es débordé par le boulot et tu ne penses pas à en donner à tes copains ! », avec un Membre qui fait une infomerciale moyenne, voire pas du tout préparée : « Guillaume tu sais, improviser c’est pas fait pour tout le monde ! », ou encore un Membre qui fait un témoignage non enregistré sur BNI Connect : « Super ton témoignage Julien, mais cela ne comptera pas, Mesdames et Messieurs les jurés, car non enregistré… Par contre, tu as bien occupé ton temps de parole, merci Julien ! »
L’humour est toujours ponctué de bienveillance : nous nous connaissons par cœur, donc les fous-rires l’emportent tout le temps, mais les messages passent. Cela nécessite néanmoins une certaine aisance verbale et de la répartie, car on est obligatoirement dans l’improvisation.
En quoi le Happy Business aide-t-il votre Groupe ? Qu’est-ce qui marche le
mieux ?
À force de cultiver tous ensemble cet esprit à la fois fun et carré qui fait notre identité et notre force (… et notre réputation !), on passe de Membres à bande de copains, et pour certains à véritables amis. De là, la confiance devient optimale. Mais là encore, on ne mélange pas les choses : même si un Membre est un ami, il doit respecter les règles BNI et on ne transige pas. On ne se prend pas au sérieux, mais ça n’empêche pas d’être sérieux.
Avez-vous utilisé des outils particuliers ? Lesquels ?
Les ateliers d’Olivier nous ont évidemment aidés. Il ne nous a pas « vendu » le Happy Business, il nous l’a expliqué et nous a surtout montré combien cet esprit pouvait renforcer encore plus notre Groupe. Et c’est ce qui s’est passé.
Qu’avez-vous observé dans la dynamique de votre Groupe grâce à l’état
d’esprit Happy Business ?
Une confiance et une bonne humeur récurrentes dans le Groupe, en même temps que beaucoup plus de business. Lors des recrutements, nous sommes attentifs au côté « happy » d’un candidat autant qu’à sa capacité à devenir un Membre actif et recommandeur. C’est devenu notre marque de fabrique, même les Invités le ressentent et ils le disent dans le suivi fait par le Comités d’Accueil. Pour vous donner un exemple, Olivier refuse catégoriquement d’entendre le mot « convivial » pour qualifier nos réunions car il veut plus que ça ! Eh bien depuis des années, même nos Invités sont briefés par nos Membres : interdiction de prononcer ce mot au moment où on leur demande ce qu’ils ont pensé de la réunion ! Du coup, ils nous disent qu’ils savent qu’il ne faut pas qualifier notre réunion de conviviale, alors ils cherchent d’autres mots !!! C’est devenu un gag entre nous. Et ce sont aussi toutes ces petites choses qui font notre complicité.
J’ai aussi le souvenir d’un nouveau Membre qui venait d’être intronisé le matin même à qui l’on a annoncé que la réunion suivante serait déguisée et qui est arrivé à sa 2e réunion… déguisé en chien !!! Ça a été l’un de nos plus grand fous-rires : nous avons su d’entrée qu’il était des nôtres grâce à sa capacité à se fondre dans l’esprit Happy Business dès le début. Autant vous dire que son intégration s’est faite sans problème !
Quelles ont été les retours des Membres ?
« Continuons dans cet esprit ! ». Même lors des renouvellements des Membres, les entretiens font ressortir leur plaisir d’adhérer à un Groupe comme le nôtre et aux valeurs qu’il incarne.
Vous avez été également eu le rôle de Coordinateur de Développement. Comment avez-vous utilisé le Happy Business dans ce rôle ?
Là encore, il faut faire preuve d’imagination. On peut faire passer tous les messages si on met de l’humour au milieu, cela permet de mettre les choses au point avec un peu de légèreté, même sur des sujets qui créent parfois de la tension entre les Membres. On reste sur la même ligne : on rigole, mais on bosse, toujours… le plus délicat, c’est de garder l’équilibre entre les deux.
Quels autres outils vous aident particulièrement à développer votre Groupe ?
Sylvie Pichon, notre Directrice Consultante, a compris que les ateliers « traditionnels » ne convenaient pas à notre Groupe, car nous avons également besoin d’apprendre ou de réviser nos fondamentaux dans la bonne humeur… Nous sommes des élèves appliqués, mais un peu dissipés ! Alors elle s’est adaptée en gardant les thèmes, mais en les transposant sous forme de jeux. Et là, ça marche, nous sommes plus attentifs car c’est l’occasion justement de travailler la méthode BNI avec humour !!! Et c’est tout aussi efficace…
Quel aspect de la méthode BNI vous aide le plus dans votre Groupe en ce moment ?
Une réunion avec un ordre du jour précis pour ne pas s’éparpiller, et la possibilité de respecter celui-ci en y mettant l’esprit qui correspond au Groupe. Pour nous, c’est forcément l’humour, le dynamisme et la bonne humeur. Si on nous interdisait cela, notre Groupe ne pourrait pas fonctionner.
Quel élément vous semble le plus important pour donner aux Membres ce dont ils ont besoin en ce moment ?
Dans la période morose que nous traversons, nous devons plus que jamais offrir des réunions pleines de vie et d’entrain à nos Membres. Leur donner envie de revenir chaque semaine et même d’être impatients que la prochaine réunion arrive. Pour ceux qui ne pratiquent pas encore le Happy Business, essayez, et vous verrez la différence !