« Mon conseil ? Les 3 P ! Passion, plaisir, partage. »

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Cyril BLANCHARD est Membre du Groupe BNI Business en Bresse depuis 2020 et Directeur Consultant depuis cette année, avec 2 Groupes en création à Montrevel et Oyonnax. Sportif, il fait le parallèle entre ses performances et sa participation à BNI.

Parlez-nous de votre activité…

Je suis PDG Beep Consulting. Je suis conférencier, formateur et je fais du coaching de dirigeants.

De quel univers professionnel venez-vous ?

Je viens de la grande distribution spécialisée, dans laquelle j’ai travaillé de 1997 à 2017 (sport / jardineries), puis j’ai créé mon entreprise après avoir battu le record de l’épreuve sportive étant réputée comme la plus dure au monde : l’Enduroman (triathlon entre Londres et Paris) : https://youtu.be/mrTb3EunQmQ ;après en avoir écrit le livre : https://www.cyril-blanchard.com/boutique-livre-dedicasse ; et après avoir réalisé quelques conférences sur le thème du dépassement : https://youtu.be/gIKhbT-dxag.

Qu’est-ce que l’Enduroman ?

L’Enduroman, c’est l’épreuve la plus difficile. En 2016, j’ai été le premier tricolore à vaincre ce défi fou qui consiste à partir de Londres pour relier Paris. J’avais bouclé l’épreuve et établi un record en moins de 60 heures (59 heures et 56 minutes). Depuis, mon compatriote Lionel Jourdan a encore fait mieux en 2020, avec un chrono canon de 49 heures et 24 minutes.
Pour rappel, il s’agit de parcourir 140 km en course à pied de Marble Arch (Londres) jusqu’à Douvres, traverser la Manche à la nage (33,8 km) et conclure avec une « petite »  balade à vélo (289,7 km) de Calais aux Champs-Élysées.
Un vaste programme qui m’avait redonné le sourire après un refus qui m’avait fait mal : à 40 ans, je voulais m’inscrire sur le Norseman, un triathlon réputé. Je n’avais pas été tiré au sort. J’étais très frustré, donc inconsciemment, je me suis dit plus de dossards. Ça m’a dégoûté… Et finalement…
La traversée de la Manche à la nage, c’est quand même assez fou et ça demande une grosse préparation physique et mentale. Le froid, les piqûres de méduse, c’est très très dur.

Quelles ont été vos motivations pour rejoindre BNI ?

Je souhaitais me créer un réseau local et développer le CA de mon entreprise sur le secteur.

Parlez-nous de votre récente performance sportive…
La cinquième tentative aura été la bonne après quatre reports dus aux conditions météorologiques. Il est 5 h 20 ce jeudi 12 août, au sommet du Mont-Blanc. Après 23 h 20 de course, j’ai laissé échapper des larmes d’émotion sur le toit de l’Europe ! Mon père, Claude, est décédé il y a quatre ans. Il avait gravi le Mont-Blanc pour ses 50 ans. Avec ma sœur, présente, ça nous a fait penser à lui. Il aurait été fier. Ça a été l’accomplissement d’un « Summum » débuté la veille, à 6 heures du matin sur le lac de Coiselet, avec 3,8 km de natation. J’ai ensuite enfourché mon vélo avec mon ami Romain pour 180 km (3 000 m de D +) entre Coiselet et Saint-Gervais-les-Bains. Nous avons passé par Izernore, Nantua, Valserhône avant d’attaquer un hors-d’œuvre, le Col des Aravis depuis Thônes (18,9 km avec un pourcentage moyen à 4,58 %). Il faisait chaud, c’était une grosse journée, très difficile. Je suis arrivé bien entamé à l’issue de ce parcours, ça m’a bien fatigué.
Après 7 h 10 d’efforts, j’ai entamé depuis Saint-Gervais la dernière épreuve, et pas la plus simple : l’ascension du Mont-Blanc. La fatigue prend le dessus, les problèmes gastriques m’empêchent de m’alimenter, mais je ne renonce pas, je m’accroche avec l’appui de mon guide Tony Sbalbi. J’ai dépassé mes limites plusieurs fois dans l’ascension du Mont-Blanc. La nuit, avec la fatigue, les cuisses étaient cuites. C’était du pur dépassement, l’ADN de l’épreuve. Quand les indicateurs sont à l’orange, ou même au rouge, il faut trouver de nouvelles stratégies pour aller au-delà pour les dépasser.
Après un arrêt à 500 m du sommet à la cabane de Vallot, je suis reparti pour boucler mon aventure, en moins de 24 heures donc. Mission accomplie !


Comment avez-vous pu vous préparer à cette performance ?

Saturé de dossards, j’ai voulu faire des Ironman assez connus, mais je ne les ai jamais finis. À chaque fois au milieu de la course, je m’arrêtais, un peu comme Forest Gump et je me demandais ce que je faisais là. Je ne trouvais plus la foi ni l’envie de terminer.
Pour ne plus vivre cette frustration, je me suis lancé dans la création de ma propre épreuve, le « Summum ». Un triathlon de 200 km, envisagé depuis deux ans, qui part du lac de Coiselet (3,8 km) pour rejoindre ensuite Saint-Gervais, lieu de départ de la mythique ascension du Mont-Blanc.
Une initiative, à la fois sportive, mais entourée de valeurs : « Le premier message que je souhaite porter, c’est de respecter l’environnement. On vit dans un cadre assez sauvage dans l’Ain. Il faut être respectueux de ce qu’il y a autour de nous, car la nature est plus forte que nous. Ensuite, il y a ce côté pur de dépassement de soi. Le summum, atteindre son propre sommet, ça colle bien avec l’épreuve…
Il faut être en vigilance en permanence, être concentré. Un accident peut vite arriver. Même dans l’effort, il faut trouver du confort.


Y a-t-il un parallèle à faire entre votre pratique sportive et votre état d’esprit en tant que Membre et DC BNI ?
C’est un acte de foi. Se lancer et entreprendre, ce n’est pas qu’un acte rationnel, c’est aussi une envie profonde et un désir émotionnel intense. Dans une société qui aime ranger les gens dans des boîtes et où tout acte doit être rationnel, nous vivons enchaînés à nos obligations quotidiennes. Se mettre en danger n’est plus acceptable, y compris dans l’entrepreneuriat. Et pourtant, tant de contre-exemples existent : Saint Exupéry, Steeve Jobs, Gunter Pauli, Jeff Bezos…
Le terrain de jeu, dans l’aventure, c’est l’environnement, la nature, les rencontres, l’exploration. En entreprise aussi : le développement de l’activité et des hommes se fait dans un environnement parfois difficile et en perpétuelle mutation.



Que conseillez-vous aux Membres et à ceux qui veulent se lancer et prendre plus de responsabilités, au sein de leur Groupe ou en tant que DC ?
Les 3P… Passion, plaisir, partage. Passion : la passion du leader fabrique la motivation des équipes. Plaisir : le plaisir du jeu fournit l’énergie de la victoire, car la pression de l’enjeu fabrique la défaite. Partage : communiquer, briefer et débriefer pour collaborer et se positionner en tant que solutionneur / facilitateur.

Quels sont vos projets et vos ambitions en tant que DC ?

Créer 2 Groupes, contribuer au développement de BNI sur la région et faire de BNI la référence incontournable pour le développement des entrepreneurs.


Comment les mènerez-vous à bien ?

En fixer un objectif clair avec le Directeur de Région, en relayant nos actions avec les médias locaux et réseaux sociaux et en créant une émulation locale avec les entrepreneurs locaux, et notamment avec les autres associations d’entrepreneurs.

Comment les Membres et les DC qui vous lisent peuvent-ils vous aider ? 
Contactez-moi et prenons notre agenda pour un déjeuner ou un café : 06 21 62 34 24 !


Quel message avez-vous à faire passer à des professionnels en dehors du réseau BNI ?
Rien de plus que la vocation de BNI : la base ! Appartenir à un réseau d’affaires est une excellente manière de développer son carnet d’adresses grâce aux rencontres entre professionnels, organisées de manière régulière. C’est également un moyen de booster son business par le biais du bouche-à-oreille et de la recommandation d’affaires.


De quelle manière BNI vous a-t-il permis de changer la manière dont vous faites des affaires ?
J’ai appris à appliquer une méthode, dupliquer et mettre du rythme.

Que souhaitez-vous mettre en avant auprès des Membres BNI ?  (Demande spécifique, nouvelle offre, etc.)
Je souhaite mettre en avant la richesse souvent non exploitée qu’offre BNI : les formations, les données sur internet, le vivier d’entrepreneurs au-delà du Groupe…

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