Partenariat gagnant, original et écologique pour 3 Membres du Groupe BNI Nantes Atlantique Performance

1386

Antonin BOIVEAU, Yann CAVALIER et Florent GUILBAUD sont tous trois Membres du Groupe BNI Nantes Atlantique Performance. Ils ont monté ensemble un partenariat gagnant. Récit…

Quand êtes-vous devenu Membre BNI ?

A.B. : Je suis devenu Membre en août 2017.

F.G. : Mars 2019

Y.C. : Et moi, septembre 2019

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

A.B. : J’ai rencontré Florent en dehors de la sphère professionnelle. On joue dans un groupe de musique ensemble depuis 2015. On cherchait un batteur et Florent a pris le poste avec brio. Il est curieux et persévérant ! J’ai rencontré Yann ensuite, car ils sont amis d’enfance, je crois.

F.G. : J’ai connu Yann car il a co-fondé le collectif Beards, avec l’un de mes amis d’enfance, Jason. Antonin m’a auditionné pour rentrer dans son groupe en 2015 et j’ai complètement accroché avec leurs musiques et leurs idées !

Y.C. : Avec Florent, on se connait depuis 6 ou 7 ans. Ensuite, j’ai rencontré Antonin grâce à Florent.

Quelles activités professionnelles représentez-vous au sein de votre Groupe ? 

A.B. : Je représente l’activité de conception d’identité visuelle au sein du Groupe. Je m’adresse surtout aux TPE-PME et j’apporte également une notion de conseil stratégique sous forme d’accompagnement, lorsque les compétences ne sont pas présentes en interne.

F.G. : Je travaille dans la logistique urbaine et le transport décarboné, nous sommes coursiers à vélo sur Nantes et sa périphérie.

Y.C. : Je représente le motion design au sein de notre Groupe, nous réalisons des vidéos en animation 2D et 3D.

Quel sont les noms de vos sociétés ? (précisez si vous êtes gérant, fondateur…)

A.B. : Ma société s’appelle Antonin+Margaux. Je travaille avec ma femme, qui s’appelle Margaux 🙂 On a fondé l’agence il y a maintenant 10 ans !

F.G. : La mienne s’appelle BiciCouriers (Bici => Italien + Coursiers => Anglais) un joli mélange !

Y.C. : Je suis, avec Jason Sorin, fondateur du collectif Beards, cela fait maintenant 8 ans que nous existons.

Quelles sont les spécialités de vos sociétés ? Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ? 

A.B. : La spécialité d’Antonin+Margaux, c’est l’alliance d’un vrai goût pour le graphisme et la stratégie de communication. Quand on arrive à associer les deux parfaitement dans une identité visuelle, cela fait des merveilles. Ce qui nous différencie de nos concurrents c’est le slogan « Slow Life ». A contrario de beaucoup d’agences et de studios qui travaillent dans l’urgence, notre vision, c’est plutôt… doucement, mais sûrement, la qualité plutôt que la vitesse. Dans le format également, cela est différent. On n’a pas le statut de freelance puisqu’on travaille à deux, mais nous ne sommes pas non plus une grosse machine. Cela nous permet d’être vraiment malléables et réactifs.

F.G. : Notre grosse plus-value est le transport express : nous proposons des livraisons en moins de 45 minutes, peu d’entreprises à Nantes peuvent respecter ce genre de délai. Nous sommes également capables de transporter des marchandises allant jusqu’à 100kg. Dernier point qui nous différencie de tous nos concurrents : nous sommes les seuls à ne pas avoir d’assistance électrique. C’est quelque chose que nous refusons, pour l’amour du vélo, mais aussi par conviction.

Y.C. : Nos spécialités sont les différents styles graphiques que nous pouvons proposer pour nos vidéos ; nous avons toute l’équipe nécessaire pour réaliser de belles créations en 2d ou 3d avec des graphistes, illustrateurs, animateurs ou encore sound designers. Notre expérience de 8 ans dans le milieu du motion design est un plus pour nous, car nous évoluons et nous nous adaptons facilement aux nouvelles tendances et styles qui se font en vidéo.

Quelles ont été vos motivations et/ou objectifs pour rejoindre BNI ?

A.B. : Pour être tout à fait honnête, la motivation première était de trouver des clients. Comme beaucoup de Membres qui rejoignent l’aventure BNI, nous cherchions à développer notre CA. Ce qu’on y a trouvé est bien plus complet.

F.G. : C’est Antonin qui m’a invité une première fois à une réunion. Au début, j’étais un peu sceptique, puis j’ai vite vu l’importance de bien s’entourer quand on se lance dans un projet entrepreneurial. J’en ai donc parlé à mes deux associés et nous nous sommes lancés !

Y.C. : J’y suis venu pour développer notre business et notre réseau. Nous passons régulièrement par des agences de communication et notre but en participant à BNI est d’être directement mis en relation avec le client.

Sur quelle idée s’est construit votre partenariat ? 

A.B. : On se connaissait bien, donc la confiance était déjà là. Je crois qu’on estime chacun le travail des autres. Donc, il ne suffisait que d’une bonne opportunité pour nous réunir sur un projet !

F.G. : C’est venu assez naturellement : une petite tournée pour nos propres cartes de voeux, puis on s’est dit qu’on pourrait lancer la chose à plus grande échelle !

Y.C. : Avec Antonin, nos métiers se complètent, étant tous les deux dans la communication. Collaborer aussi avec Florent de BiciCouriers, c’est le petit plus. Nous travaillons souvent ensemble… et BNI a bien sûr contribué à cette collaboration.

En quoi consistait-il ? Quelles actions concrètes avez-vous réalisées ensemble ?

A.B. : L’idée de base a été de proposer une offre clé-en-main pour soulager les dirigeants locaux de la problématique « carte de voeux ». Le constat est simple : « C’est la fin de l’année, tout le monde est dans le rush, nous on va vous aider à supprimer un sujet de votre to-do list de décembre de la plus belle des manières ».

On allie donc une création de carte de voeux personnalisée et imprimée, à l’aspect « cadeau » d’une remise en main propre par coursier. Et comme l’avenir de la communication, c’est l’alliance print/web avec notamment le format vidéo, on propose une version animée de la carte de voeux pour une diffusion sur les réseaux sociaux. Avec cette offre nous couvrons tous les supports que les dirigeants utilisent, avec une offre qui favorise une relation client locale.

F.G. : Il s’agit vraiment d’une offre simple d’accès pour n’importe quel dirigeant. Aujourd’hui, il est très compliqué de gérer ce genre de choses en fin d’année. Une liste de clients à livrer, deux ou trois directives pour la création des visuels et de l’animation… et c’est bouclé ! Nos métiers sont en alliance parfaite pour ce genre de prestation. La plus-value d’une remise en main propre fait généralement bien son effet, on arrive à distinguer les sourires derrière les masques et c’est plaisant !

Y.C. : Cela consiste à faire une offre commune où l’on réunit toutes nos compétences. Nous avons mélangé « print » et « animation vidéo » en utilisant la réalité augmentée, par exemple, pour nos cartes de vœux 2021.

Quelles ont été les retombées ? 

A.B. : C’est la deuxième année que nous proposons cette offre. Nous l’avons présentée en exclusivité en réunion BNI et nos co-Membres ont été nos premiers clients. Les retours ont été excellents. Leurs clients étaient ravis de voir débarquer un livreur avec un grand sourire et un cadeau pour eux. L’impact en termes de communication est bien plus fort qu’un envoi de mails groupé ! Nos clients attendent de nous du professionnalisme, mais également de la créativité. Je pense qu’on marque des points en différenciation avec cette offre. La preuve, c’est que la totalité de nos clients de l’année dernière ont signé de nouveau cette année, parfois pour une version plus complète encore : un meilleur papier, une créa graphique plus poussée, un nombre d’exemplaires plus important, une carte en réalité augmentée…

Cette offre convient particulièrement aux profils que l’on trouve dans les Groupes BNI.

F.G. : De notre côté, c’est la 4eme année que nous distribuons des voeux à nos clients. Au beau milieu du mois de janvier, c’est toujours bien de recevoir une belle attention de ses clients, ça permet de garder de bonnes relations commerciales. Certains s’en servent également comme moyen de prospection : « Hey, coucou, regardez, j’existe aussi ! ». Aujourd’hui, une bonne partie de la communication est devenue digitale et c’est un bon moyen de se démarquer.

Y.C. : C’est la première fois que nous proposons cela, c’est encore tout nouveau. Nous aurons j’espère bientôt un retour sur ce projet.

Que pensez-vous faire comme affaires ensemble dans le futur ?

A.B. : Ce qui est sûr, c’est que cette première offre en commun nous a permis de tester notre collaboration dans l’opérationnel. Nous travaillons désormais régulièrement ensemble. Pas forcément toujours avec les 3 entités, mais très souvent à deux, c’est sûr.

D’une manière générale, je pense à Florent dès que j’ai un client qui me parle de diffusion, de déplacement, du trafic nantais… Et je pense à Yann quasiment à chaque fois que je travaille avec un nouveau client, car l’image animée, c’est le futur de la communication digitale.

F.G. : Pour cette offre-là, il faut que nous pérennisions la chose. Pourquoi ne pas lancer une plateforme qui nous simplifierait le processus ? Si un autre sujet se pose sur la table, c’est avec plaisir qu’on y réfléchira ! Yann et Antonin me font régulièrement travailler pour pallier leurs tracas logistiques au quotidien.

Y.C. : Nous sommes en train de travailler sur notre premier « gros » projet avec Antonin (Antonin s’occupe du graphisme et Beards de l’animation). J’espère que cela pourra se développer davantage. Pour Florent, nous faisons régulièrement appel à lui pour distribuer nos colis ou courriers comme des flyers, des cartes ou déplacer nos ordinateurs lors des confinements, par exemple.

Pouvez-vous nous raconter une anecdote en rapport avec BNI que vous souhaiteriez partager avec les Membres BNI ?

A.B. : J’ai fait travailler Florent sur un projet particulier, cette année, pour l’un de nos clients expert-comptable, le cabinet ACCAB. Le cabinet fêtait son premier anniversaire et à la base, nous devions organiser un événement. Une pandémie plus tard, l’opération de com s’est transformée en distribution par coursier de piñatas garnies aux clients du cabinet. Toutes les distributions et ouvertures plus ou moins violentes des piñatas ont été filmées et montées pour en faire une vidéo qui a bien tourné sur les réseaux du cabinet ! C’est un bon exemple de créativité par la contrainte, il suffit parfois seulement d’un peu d’audace ! Et le tout, avec un impact écologique réduit, ce qui est encore mieux !

F.G. : Nous travaillons avec tellement de professions différentes que la typologie de course est souvent bien variée ! Les vœux, c’est un volume de livraisons assez important : pour ma part, 85 livraisons en 6 heures de vélo, c’était intense, mais c’est toujours un plaisir !

De quelle manière BNI vous a-t-il permis de changer la manière dont vous faites des affaires ? 

A.B. : Pour moi, BNI a été une révolution. Cela m’a permis de travailler avec des TPE-PME, en plus de mon activité avec les secteurs culturels et institutionnels. Cela a donc parfait un portefeuille clients, permis différents types de prestations possibles et cela nous a donné un mix plus stable. Nous y avons également rencontré notre expert-gestion, Dominique Ouvrard, qui nous a fait ouvrir les yeux sur beaucoup d’aspects de l’entreprise. Antonin+Margaux n’existerait plus sans BNI, c’est sûr !

Sur un plan plus personnel, BNI c’est aussi apprendre à parler devant une assemblée, savoir présenter son activité, qui plus est de façon synthétique, se former sur l’aspect commercial, développer des partenariats avec d’autres Membres. C’est un vrai réseau de travail en fin de compte, et cela permet d’apprécier sa liberté d’entrepreneur encore plus, je pense.

F.G. : Clairement, il y a un avant et un après. Quand je me suis lancé dans BiciCouriers, je n’y connaissais pas grand-chose au monde de l’entrepreneuriat. La rencontre avec d’autres personnes de tous horizons qui partagent elles aussi leur quotidien, permet de relativiser et de prendre du recul. BNI, c’est certes des recommandations, du business, mais c’est aussi un gros soutien dans la phase de développement d’une entreprise. Le système de recommandations mâche une grosse partie du travail de prospection. Les clients sont rassurés, car c’est amené par des connaissances, ce qui fait très souvent la différence.

Y.C. : Dans notre métier, nous sommes tout le temps devant nos écrans d’ordinateur ou de téléphone. BNI m’a tout d’abord apporté une confiance professionnelle. Ensuite, cela me permet de faire connaître mon travail, de l’expliquer et de montrer toutes les possibilités qui en découlent. Notre métier reste encore aujourd’hui en retrait dans le milieu de la communication. BNI est donc un très bon moyen de le faire connaître à tous. Tout le monde ne connait pas encore le métier de Motion Designer.

Que souhaitez-vous mettre en avant auprès des Membres BNI ? 

A.B. : En ce moment, mon grand dada, c’est de concevoir des lignes éditoriales décalées pour mes clients, afin qu’ils sortent vraiment du lot en digital. Il faut bien entendu que ce soit cohérent avec la marque, mais dans tous les cas, on s’arrange pour rattacher les wagons.

J’aimerais travailler avec une société qui a pignon sur rue sur ce genre de projet. Je pense aux Coteaux nantais par exemple, qui produisent localement sur Nantes et sa région et en bio depuis les années 70 !

F.G. : On essaie de mettre en forme les offres que nous proposons pour que la compréhension de notre métier soit plus juste. Nous sommes souvent comparés aux livreurs de la Food-Tech, alors que notre métier est foncièrement différent. Nous aimerions travailler plus souvent avec des avocats, des notaires, les professions qui demandent souvent du papier et un timing que seul un cycliste peut tenir dans un centre-ville comme celui de Nantes.

JE DÉCOUVRE LES ACTIVITÉS D’ANTONIN, FLORENT ET YANN :

www.antoninplusmargaux.com

www.bicicouriers.fr

beards.fr

CONTACTER ANTONIN, FLORENT ET YANN

Photo par tirachardz – www.freepik.com