Émilie GARCIA est Membre depuis trois ans du Groupe BNI Bayeux Vitamine B et toute jeune Directrice Consultante. Des débuts qui n’ont pas été facilités par la conjoncture…
Quel Groupe gérez-vous en ce moment ?
Je gère la création du Groupe BNI Caen Happy Bees. Nous avons démarré fin février, juste avant le confinement. Après avoir stagné cinq mois à six professionnels, nous arrivons aujourd’hui à 26 Membres, le lancement est proche !
Votre région a été durement touchée durant le premier confinement et maintenant, nous affrontons le second après 2 mois d’été en présentiel. Comment avez-vous vécu cette période ? Qu’en avez-vous appris ?
Le début d’année n’a pas été facile, beaucoup de doutes et de craintes de la part de chacun. Je suis jeune DC et jeune tout court, je n’ai pas forcément l’habitude du management. Avec ce confinement, j’ai pu tester dans des cas extrêmes plusieurs types d’interactions et différents moyens d’engager les Membres vers l’action. Bien sûr, tous n’ont pas été fructueux, mais j’ai positivé un peu plus que d’habitude et j’ai réussi à maintenir le Groupe à flot. L’important était d’aller de l’avant, quoiqu’il arrive, et de montrer que BNI pouvait aider chacun à garder le cap.
Comment gérez-vous les incertitudes des Membres ?
Je les gère avec positivité. Oui la période est difficile, mais en tant qu’entrepreneurs, nous sommes confrontés chaque jour aux difficultés. Contrairement à nos débuts, nous sommes maintenant bien entourés ! Nous faisons partie d’un Groupe et c’est une vraie force de pouvoir compter chacun les uns sur les autres.
Avez-vous des outils qui vous aident pour gérer ces moments d’incertitude ?
Lors des moments d’incertitude, les Membres m’en parlent, nous avons une vraie relation de confiance. Souvent, ils sont confrontés aux mêmes problématiques. Lorsque c’est le cas, je les envoie l’un vers l’autre et ils s’entraident mutuellement. Mes outils, ce sont l’écoute et la mise en relation, tout simplement.
Quelles ont été les personnes les plus solides autour de vous ? Que vous-ont-elles apporté ?
J’ai pu compter sur mes Directeurs de Région, Catherine et Francis, leur expérience m’a permis de répondre rapidement à différentes situations. Ils ont organisé de nombreuses réunions d’équipe et différents ateliers, cela m’a permis de garder le cap et la motivation chaque semaine. Je savais également que je pouvais compter sur mes collègues Directeurs Consultants. Enfin, j’ai pu également m’appuyer sur des Membres ; nous avons tous de belles personnes au sein de nos Groupes. Une vraie solidarité BNI tout autour de nous.
Quel est selon vous ce à quoi il faut faire très attention pour garder une cohésion de Groupe dans ce contexte ?
Pour garder une cohésion de Groupe, je n’utilise qu’une chose : beaucoup d’écoute. Lorsqu’on reste attentif aux Membres, on anticipe certaines réactions avant qu’elles n’éclatent. Cela permet aussi de mieux répondre aux attentes de chacun et de gérer les conflits ou insatisfactions de manière individuelle, avant que cela ne devienne collectif.
Quels discours avez-vous face à ceux qui sont déprimés par ce second confinement ?
Pour ceux qui sont déprimés, je leur explique simplement que c’est normal, mais que nous pouvons compter les uns sur les autres. Le monde est passé par plusieurs grandes crises et BNI n’est jamais tombé. Nous sommes de plus en plus nombreux chaque année, pour la simple et bonne raison qu’ensemble, nous sommes plus forts.
Quelles sont les belles surprises que vous avez eues au sein de vos Groupes et qu’en retenez-vous ?
Lors de mes réunions, j’ai souvent des Membres qui prennent la parole et notamment pour convaincre les Invités qui expriment des réticences. C’est vraiment une victoire pour moi de les voir défendre le Groupe avec autant d’ardeur et de conviction. Cela remotive aussi les Membres les moins impliqués lorsque c’est l’un des leurs qui prend la parole.
Que conseilleriez-vous à d’autres Directeurs pour garder leurs Groupes en forme et engagés ? Quel point de méthode est essentiel pour cela ?
Si j’avais un conseil à donner, ce serait de faire comme si de rien n’était. Je suis passée du présentiel à la visio comme si tout était normal. Je n’ai absolument rien changé à ma manière de communiquer avec les Membres et j’ai bien l’impression qu’effectivement, rien n’a changé. J’utilise aussi beaucoup l’humour. Nous sommes en création, donc j’anime la quasi totalité de la réunion. Même si j’essaie de changer quelques éléments visuels dans les slides, cela peut être un peu barbant. En présentiel, j’avais l’habitude de m’adresser aux Membres d’une manière générale et leur laissait la liberté de m’interrompre pour faire des blagues ou confirmer mes propos par un témoignage, pour créer de l’interaction. J’ai gardé cette possibilité en visio : en début de réunion, je tire au sort trois Membres qui ont l’opportunité de garder leur micro allumé durant la présentation. Cela leur permet donc de ricocher sur mes phrases et conserver une forme d’animation collégiale qui rajoute un peu de gaité à la visio.
Quel est l’élément qui vous semble le plus important pour remonter le moral des Groupes en ce moment ?
Nous sommes dans une période incertaine, mais je suis sûre d’une chose : les Membres BNI sont ceux qui réussiront le mieux à traverser les difficultés. Contrairement aux autres entrepreneurs et chefs d’entreprise totalement coupés de toute rencontre professionnelle, nous avons la chance de nous réunir encore et d’échanger des recommandations.
Quel sera selon-vous l’élément clé de la réussite des Groupes BNI dans les prochains mois ?
C’est la solidarité qui fera selon moi la réussite des Groupes dans les prochains mois. La solidarité entre Membres, mais surtout la solidarité des Membres avec leur entourage : que chacun invite ses partenaires du quotidien à nous rejoindre ! Plus les Membres seront nombreux dans leur Groupe, plus leur force et leur réussite seront grandes.