Lucrècia GRIMAUD est Membre du Groupe BNI Toulouse Garonne depuis 2013 et est actuellement Directrice de Zone du centre-ville de Toulouse. Elle a conçu un outil pour les Groupes en création et nous en parle…
Pourquoi avoir rejoint BNI ? Racontez-nous votre histoire BNI !
Au départ, j’ai connu BNI car j’étais salariée d’une structure qui louait des salles et j’ai été sollicitée par l’une des Directrices qui voulait créer un Groupe. J’en suis devenue l’initiatrice !
L’aventure n’aurait jamais dû continuer car j’ai été exclue par la Directrice à la suite de diverses incompréhensions. Mais Jérôme PIRONNET a souhaité me rencontrer et m’a donné la possibilité de continuer l’aventure. Aujourd’hui, je suis très fière de contribuer au développement de notre région.
Avec quels Groupes travaillez-vous ?
J’ai créé et lancé 3 Groupes, et je suis également Directrice de Zone du centre-ville de Toulouse.
Vous avez conçu et appliqué un outil pour les Groupes en création : la marguerite de compétences. Comment fonctionne-t-elle ?
Il s’agit d’avoir un visuel très clair et en même temps ludique de la répartition des compétences dans les Groupes. Je suis un peu « girly » et le bouquet de compétences est un terme qui me plaît beaucoup pour décrire les interactions entre Membres.
Racontez-nous la création d’un Groupe où vous avez utilisé cet outil ?
Nous avons pu identifier les sphères à renforcer dans le Groupe BNI Rug’business, avec Stéphanie VALLION, la Directrice. L’équilibre a pu se faire par cette visualisation très simple.
D’où vous est venue l’idée ?
Tout d’abord, je souhaite ici remercier Florian BOURDON et Bianca CLAPOT pour la générosité de nos échanges et partages. Je me suis aussi inspirée de l’expérience de Nicolas CAZABAN et enfin, de l’approche ludique de Barbara BARRE avec sa pépite. L’idée vient du bouquet de compétences. Nous offrons une fleur à nos Invités, c’est un acte fort de partage. Ils décident ensuite de venir composer avec nous le bouquet final : le lancement du Groupe.
Qu’avez-vous observé après la mise en place de cet outil ?
L’identification des Membres est plus rapide et les capitaines de sphères se détachent plus visuellement.
Comment votre approche de la création de Groupe a-t-elle changé votre région ?
Notre souhait était d’optimiser le temps de création des Groupes. Ce processus a été déployé pour l’instant sur des Groupes qui étaient déjà en création. Et nous allons très prochainement appliquer la méthode de A à Z sur des créations qui partent de zéro.
Nous sommes d’ailleurs dans une focalisation, en ce moment, sur la recherche d’initiateurs pour 3 Groupes sur La Haute Garonne, car l’essentiel de la méthode s’appuie sur les piliers initiateurs du Groupe. Elle permet aux Membres d’être beaucoup plus acteurs dans la construction du Groupe.
Qu’est-ce que cela a apporté aux Membres ?
La marguerite permet un développement plus équilibré des sphères, et une visualisation plus claire des attentes en termes de métiers à inviter pour les Membres.
Qu’est-ce que cela a apporté aux Visiteurs ?
Une appropriation des interactions entre sphères ! Ils se sentent attendus quand leur métier n’est pas cité dans la marguerite. Ils seront nos Very Important Partners.
Qu’est-ce que cela vous a apporté à vous et aux DC ?
Une simplification de l’explication des sphères, un côté ludique et attrayant, et surtout un outil de mise en action.
Selon vous, à quoi faut-il faire très attention pour une bonne création de Groupe ?
Le choix de l’initiateur et de ses piliers, et aussi la désignation des capitaines de sphères sont primordiaux. Le Directeur doit être très vigilant au pilotage qu’il fait avec les capitaines de sphères, notamment entre les réunions de regroupement (une fois par mois, le Groupe se réunit en intégralité), qui ne seront là que pour valider des VIP (Very Important Partners) qui auront été sélectionnés entre temps.
Un exemple de réussite ? Être passés de 28 à 47 Membres en l’espace de 4 réunions pour l’un de nos Groupes en création actuellement. Les Membres historiques et fondateurs ne s’épuisent pas et restent concentrés sur le développement de leur sphère.
Nous apportons un regain de motivation à l’ensemble du Groupe par l’intronisation d’un grand nombre de Membres lors des réunions de regroupement.
On reste ainsi dans l’objectif premier de la création : non pas de faire du business, mais bel et bien de faire croître le Groupe. Nous parlons de partenaires de confiance qui viennent renforcer les sphères.
Quel aspect de la méthode BNI vous aide le plus à gérer des Groupes en ce moment ?
La délégation et l’appropriation au travers de la confiance témoignée, nous transférons nos compétences directement aux capitaines de sphères.
Quel est l’élément qui vous semble le plus important pour donner aux Membres ce dont ils ont besoin en ce moment ?
Confiance, confiance, confiance… avec le sourire et la bonne humeur.
Avez-vous un autre conseil (méthode, outils, attitude…) à partager avec les DC et DZ qui vous lisent ?
Accepter de lâcher prise tout en ayant un contrôle régulier et bienveillant.
Nous adoptons un rôle de coach sportif : motivation et encouragement. Ce sont eux qui jouent sur le terrain.